Actualités France: Aux vœux des syndicats de police, Bruno Retailleau entre soutiens et pressions #France

Voilà un éditorial que je suis heureux de divulguer ici sur notre site. La thématique est « Actualité française ».

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« Bruno ! Bruno ! » scande la foule au milieu des applaudissements quand le ministre de l’Intérieur s’avance au micro pour faire son discours aux membres des syndicats Alliance et Unsa-Police réunis pour leurs vœux annuels au musée des Arts forains à Paris. Il s’apprête à prendre la parole après les secrétaires généraux des deux organisations syndicales, qui n’ont pas manqué de corseter de leurs mots la future action du nouveau locataire de la place Beauvau : « Rien ne peut se faire sans nous ! » a lancé Fabien Vanhemelryck, leader d’Alliance, dont le bloc syndical, avec l’Unsa-Police, a recueilli 49,45 % des voix aux élections professionnelles de 2022.

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Et d’égrener les lignes directrices qu’il annonce comme des lignes rouges, notamment sur les moyens financiers alloués à la maison bleue : « Si le budget n’est pas en adéquation avec votre volonté politique et si les engagements ne sont pas tenus, nous serons dans la rue ! […] Si le gouvernement nous exclut de ses priorités, nous serons dans la rue ! […] Nous serons mobilisés devant l’Assemblée nationale lors du vote de ce même budget. »

Un budget « riquiqui »

Partant de là, le coup de pression était clair. À la suite de ce dernier, Bruno Retailleau a glissé sa propre mise en garde : « J’ai toujours considéré qu’il ne peut pas y avoir d’efficacité dans une organisation sans un bon dialogue social, mais à condition que chacun reste à sa place. Je comprends vos revendications, j’essaie au maximum de les satisfaire dans la limite des moyens que j’ai. » Et Dieu sait que des moyens, il y en a peu dans ce nouveau gouvernement sans majorité parlementaire et pour l’instant sans budget propre, soumis au vote de celui de 2025, pour l’instant prévu pour février. D’ici là, les mots sont limpides : « On a un budget riquiqui qui est la simple reconduction du budget de l’exercice 2024 », reconnaît le ministre.

À LIRE AUSSI Gérald Darmanin, Docteur Justice et Mister Beauvau ? Mais il se battra, il le martèle à l’assistance, à cette police qu’il qualifie de « bouclier de la République ». Avant d’égrener les chantiers qu’il a lancés : la toute jeune réforme de la police sera « polie », il mettra fin à ses « angles morts » et il veut redonner de l’attractivité à la filière investigation, sinistrée. Il fait de la réduction de l’immigration, de la lutte contre le crime organisé, de la sécurité du quotidien, de la lutte contre le totalitarisme islamiste ses priorités. Quelques minutes plus tôt, dans son discours, Thierry Clair, le leader d’Unsa-Police, avait demandé « un choc de simplification » pour redonner du sens au travail de policier, confronté à l’engorgement de la filière judiciaire, à la nécessité d’une profonde réforme de la procédure pénale. Il a aussi regretté un métier « exercé dans des moments de tension mais qui n’est plus respecté ».

L’occasion pour le ministre d’épingler au passage les politiciens LFI sans les nommer, devant une assemblée conquise : « Je pense toujours que l’honneur de la police doit être défendu et que les élus qui salissent cet honneur déshonorent leur écharpe tricolore. Ces élus-là, entendez-moi bien, sont la honte de la république. Et je ne leur passerai rien. » Dans la salle, la foule acclame, exulte, dans une ambiance digne d’un meeting politique.

L’alignement avec Darmanin


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Le Kangourou du jour

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Le temps est ensuite venu pour le politicien d’aborder son mantra : le rétablissement de l’ordre, qui passe en grande partie, à ses yeux, par des évolutions dans le ministère voisin, celui de la Justice. Il est en terrain conquis. Fabien Vanhemelryck n’a-t-il pas lancé juste avant à Bruno Retailleau : « Ce n’est pas trahir un scoop de dire que, d’un point de vue idéologique, nous sommes proches, voire très proches. » Avant d’égrener la liste des desiderata : inverser la charge de la preuve pour renforcer la protection judiciaire du policier, instaurer des peines minimales, de courtes peines et immédiates. « La certitude de la peine doit être la règle et non l’exception, Monsieur le Ministre ! La réponse pénale doit être forte et le magistrat doit rendre des comptes sur ses décisions », harangue le syndicaliste.

À LIRE AUSSI Darmanin-Retailleau, le duo anti-Le Pen ? Las, le locataire ici présent occupe la place Beauvau, pas la place Vendôme. Mais il insiste, ce nouveau ministre, sur sa proximité avec Gérald Darmanin, reprenant à son compte l’expression d’un alignement de planètes entre les deux ministères. La fin de son discours est ainsi réservée à la lutte contre l’impunité. Aux yeux de Bruno Retailleau, celle de mineurs violents, récidivistes, « qui blessent nos policiers ». « Combien de ces mineurs, bien souvent après multiréitération, ont échappé à toute sanction ? Combien de récidivistes voient leur peine réduite, aménagée, comme si, désormais, l’objectif n’était pas d’éviter la récidive, le délit, le crime mais la prison ? Au cours des circulaires, des années, on a inscrit une sorte de droit à l’inexécution des peines prononcées. » « On » faisant référence aux précédents politiques aux affaires, au gouvernement comme au Parlement, le nouveau duo police-justice sera-t-il au rendez-vous de toutes les promesses faites ?

Aux vœux des syndicats de police, Bruno Retailleau entre soutiens et pressions

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Parutions:

Histoire socialiste de la France contemporaine – Tome II.,Présentation du livre. Disponible dans toutes les bonnes librairies.

La France ouvrière (2) : 1920-1968.,Lien sur la fiche de présentation. A emprunter en bibliothèque.

Photographie/Sociétés et Organisations/Éditeurs de livres photographiques/Éditions Altus.,Lien sur la fiche de présentation de ce livre.

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