Actus françaises: et si la fin du mois commençait dès aujourd’hui ? #France
Nous allons faire la lumière sur cet encart qui vient de paraître, dont le propos est «Actualité française».
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Titre exacte donné par le journal était: et si la fin du mois commençait dès aujourd’hui ?
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Depuis des décennies, le système de mensualisation des salaires est considéré comme un acquis social majeur en France. Né dans les années 1960 sous l’impulsion du président Pompidou, il a longtemps offert aux salariés une stabilité financière précieuse. Pourtant, dans un contexte économique bouleversé par l’inflation, la précarité et des crises successives, ce modèle montre ses limites. Il est temps de se poser la question : le modèle salarial traditionnel est-il toujours adapté à notre époque ?
Le salaire à la demande représente une réponse innovante à ces enjeux. Ce système permet aux salariés d’accéder à une partie de leur rémunération dès qu’elle est gagnée, sans attendre la fin du mois. Un changement radical qui rappelle étrangement l’ancien paiement à la journée de nos aïeux, mais cette fois dans une société ultraconnectée et marquée par l’instantanéité.
La crise actuelle : un révélateur des failles du système
La flambée des prix, atteignant 5 % d’inflation annuelle, a plongé des millions de Français dans des situations financières précaires. 47 % des salariés ont dépassé au moins une fois leur découvert bancaire autorisé en 2022, générant près de 7 milliards d’euros d’agios et de frais bancaires versés aux banques. L’incapacité à faire face à des imprévus financiers est ainsi devenue une source majeure de stress, affectant à la fois le bien-être et la productivité des travailleurs.
Dans ce contexte, le recours aux acomptes sur salaire, prévu par le Code du travail, semble être une solution évidente. Pourtant, l’acompte reste largement méconnu (52 % des Français ne connaissent pas son existence d’après un sondage OpinionWay) et peu utilisé.
Pourquoi ? Parce qu’il est perçu comme une mesure de dernier recours, stigmatisante et complexe sur le plan administratif. Résultat : la rigidité financière ne fait qu’aggraver les tensions économiques vécues par des millions de foyers.
Pourquoi attendre la fin du mois pour être payé ?
L’ubérisation de l’économie et la montée en puissance du travail en free-lance ont déjà transformé la gestion du budget de nombreux Français. Le salaire à la demande s’inscrit dans cette évolution. Ce modèle permettrait aux salariés de disposer plus librement de l’argent qu’ils ont déjà gagné, en accédant, via une application, à leur rémunération au fil des jours.
De plus en plus d’entreprises en France, en Europe et dans le monde adoptent ce système avec succès. Cette politique de rémunération novatrice leur permet ainsi de fidéliser et d’attirer les talents, tout en dynamisant leur compétitivité.
Un remède contre le stress financier
Le stress financier est l’un des principaux freins à la productivité. Pour de nombreux salariés, le 15 du mois ressemble déjà à la fin du mois. Entre imprévus, dépenses de santé ou réparations d’urgence, les ménages doivent jongler avec des budgets serrés. Dans une enquête réalisée par Stairwage et OpinionWay, 60 % des ouvriers et 55 % des moins de 35 ans ont affirmé qu’ils seraient soulagés financièrement par l’accès à l’acompte sur salaire.
Le salaire à la demande permettrait de casser ce cycle infernal. Les salariés pourraient ajuster leurs besoins financiers à leurs dépenses réelles, sans avoir à subir les frais bancaires exorbitants des découverts, des frais de rejets ou des emprunts à court terme. En période de crise, comme celle du Covid-19, où les achats imprévus se sont multipliés, cette flexibilité aurait permis à bien des familles de respirer un peu plus facilement.
Le salaire à la demande : une évolution nécessaire
Les crises sanitaire et économique que nous avons traversées ou que nous traversons nous obligent à repenser nos modèles traditionnels. Pourquoi continuer à nous accrocher à des systèmes hérités d’une époque révolue, alors que les attentes des salariés ont radicalement évolué ? Qui plus est dans un monde en mutation, où l’imprévu est devenu la règle.
Il ne s’agit pas ici de revenir sur la mensualisation du salaire mais d’y apporter des améliorations. Le premier levier de transformation devrait être la facilitation des demandes. Pour assurer à chaque salarié une véritable flexibilité dans l’accès au salaire d’ores et déjà acquis, toute demande d’acompte pourrait être automatiquement acceptée à condition de respecter certaines conditions, par exemple ne pas dépasser cinq acomptes par mois ou 50 % du salaire mensuel. Des processus de demande simplifiés et automatisés pourraient alléger la charge mentale associée à une telle procédure en la banalisant.
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Le passage à cinq acomptes mensuels, contre un seul actuellement, pourrait, quant à lui, offrir aux salariés une véritable protection contre les imprévus et une plus grande souplesse dans la gestion de leurs finances personnelles, à condition cependant d’être associé à un versement rapide, au plus tard un jour ouvré suivant la demande. Pour qu’un tel système soit largement appliqué, il faudrait que les employeurs soient tenus de mentionner les modalités d’acomptes à leurs salariés lors de la signature du contrat de travail et fassent des communications régulières sur ce sujet, par exemple une fois par semestre.
En intégrant le salaire à la demande, nous pourrions enfin concilier bien-être financier des salariés et productivité des entreprises. C’est l’occasion de construire un avenir où la sérénité et l’efficacité se renforcent mutuellement. Alors, pourquoi attendre ? Le futur du travail commence maintenant, avec une rémunération plus fluide, plus juste, et adaptée aux réalités du monde d’aujourd’hui.
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