Actualités france: Vers une année noire pour les échecs de sargasses sur les côtes atlantiques

Publié le : 23/04/2023 – 10:06

Aux Antilles, d’importants échecs de sargasses sont attendus en début de cette semaine du 24 avril. Ces algues brunes, qui lorsqu’elles pourrissent sont dangereuses pour la santé viennent, s’échouent régulièrement sur les côtes des Caraïbes, du Mexique, de Floride ou encore sur le littoral ouest-africain. Mais cette année, les scientifiques ont estimé que leur quantité pourrait battre des records compte tenu des dimensions du radeau géant d’algues qui a été détecté par satellite en Atlantique.

Sur l’île de Marie-Galante, dans les Antilles françaises, les habitants ont pris l’habitude de voir arriver sur leur littoral ces masses d’algues brunes du mois de janvier à août ou septembre, témoigne le maire de Capesterre, Jean-Claude Maës. Mais cette année, c’est beaucoup plus.

« Cette année, ça a commencé vraiment très fort, regrette-t-il. Toutes les escomptes ont été dépassées cette année. Par exemple, les prélèvements qui se font au bout, sur le boulevard maritime, il y a essentiellement deux mètres de profondeur d’algues. Ça veut dire, si je peux vous calculer ça rapidement, c’est quatre terrains de football. »

À écouter aussi : La sargasse en Martinique, l’algue qui pourrit la vie

Les ouvriers municipaux ramassent les algues sargasses à Puerto Morelos, au Mexique, le 8 août 2018.
Les ouvriers municipaux ramassent les algues sargasses à Puerto Morelos, au Mexique, le 8 août 2018. RST / AFP

Modification des courants océaniques

Le danger ? En pourrissant, les sargasses libèrent des gaz nauséabonds et nocifs pour la santé. Chaque année, des sommes astronomiques sont donc dépensées pour nettoyer les plages et tenter de sauver l’activité touristique. C’est aussi le cas près de Cancún, dans la péninsule du Yucatán au Mexique, où Rosa Rodriguez est biologiste marine : « C’est très cher. On a fait une étude préliminaire grâce aux données des hôtels et des communes de la partie Nord du Quintana Roo. Et le coût annuel varie entre 1,3 et 1,5 million de dollars par kilomètre de plage. »

Comment expliquer la prolifération, et surtout le déplacement dans l’Atlantique, de ces radeaux gigantesques d’algues brunes ? Selon les scientifiques, l’hypothèse la plus sérieuse est le changement climatique qui modifie les courants océaniques.

À écouter aussi : Au Mexique, ils donnent à vivre avec la sargasse

Ce thème correspond à vos recherches vous aimerez aussi ces livres:

Conseil à la France désolée.,Lien sur l’ouvrage. Disponible sur internet.

La France surendettée ? Une réponse écologiste.,Description. Ouvrage de référence.

Wikijunior.,Infos sur l’ouvrage.

Vous aimerez aussi...