Informations françaises: Et pendant ce temps, Édouard Philippe… #France
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A lire sur Le Point – Politique, l’article ci-dessous
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Titre exacte donné par le journal était: Et pendant ce temps, Édouard Philippe…
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Il ondule, il ondule, Édouard Philippe, en remontant les eaux tumultueuses d’une France en panne, telle une truite cherchant les coins d’oxygène. Il parvient à réussir un tour de force quasi miraculeux, celui de sortir presque indemne, au niveau de l’opinion, de son compagnonnage avec Emmanuel Macron.
L’homme qui a déclenché la crise des Gilets jaunes en jouant les inflexibles sur la taxe carbone, qui a essuyé les plâtres de la séquence du Covid en prétendant, au début de la pandémie, que les masques n’étaient pas vraiment nécessaires, a curieusement échappé à la furie anti-macroniste qui s’est installée dans l’Hexagone, alors que, pour beaucoup, il en est un complice plus ou moins zélé. Comment a-t-il réussi ce tour de passe-passe ?
Partition presque parfaite
En prenant le contre-pied, en matière de communication, de celui qui l’a propulsé à Matignon. En quittant la rue de Varenne, en 2020, le maire du Havre a joué une partition presque parfaite. Sur le terrain de la geste politique. Le président perd ses nerfs à la moindre contrariété ? Il gonfle le torse, à tort et à travers, pour séduire un électorat qui ne veut plus de matamores pour les diriger ? Édouard Philippe, en contrepoint, joue l’homme invisible, le modeste, le discret, le flegmatique. Le patient français. Jamais un mot plus haut que l’autre. Il a le tweet économe.
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Face aux tempêtes, il choisit l’apaisement, la force tranquille, intervient au compte-gouttes. À droite, on observe le manège du tacticien qui parvient à dire, presque à voix basse, qu’il préfère Michel Barnier à François Bayrou, qui glisse qu’il est déjà candidat à l’élection présidentielle de 2027, comme si cela était une évidence, sans que cela provoque la moindre levée de boucliers.
Dans un entretien au Point, il révèle que le programme qu’il présentera alors aux Français comportera des « solutions massives », traduisez « pas de l’eau tiède », fini le « en même temps » qui a tant dérouté l’opinion. On lui reproche de partir trop tôt, de brûler les étapes ? De jouer double jeu en soutenant les gouvernements de la majorité présidentielle, passés et à venir, tout en étant convaincu qu’un départ précipité du locataire de l’Élysée n’est plus une chimère. En ce sens, comme Marine Le Pen ou Jean-Luc Mélenchon, il n’est pas loin de penser que parler de démission du président n’est plus un gros mot, ni une hérésie constitutionnelle. Mais il l’exprime en sourdine. À bas bruit. Ses proches lieutenants, eux, ne s’en cachent pas : il faut se préparer à ce scénario catastrophe et mettre leur champion sur orbite, mais en mode relax, marque de fabrique d’Édouard Philippe. Sans précipitation, sans excès.
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Avec ses 31 000 adhérents et ses 36 députés, son parti, Horizons, n’est plus une secte mais une petite armée militante qui se met en ordre de bataille. Depuis sa mairie du Havre, tout en installant des comités municipaux aux quatre coins du pays, « Ed le Placide » tisse sa toile avec la minutie du moine nazaréen. C’est sans doute ce qui horripile le plus ses adversaires : cette méthode en pente douce, mais à la détermination de plus en plus affirmée.
« Loyal mais libre »
Une main de fer dans un gant de velours. Quand il se prétend « loyal mais libre » avec le pouvoir en place, on peut en conclure que sa philosophie de la loyauté a désormais ses limites et qu’elles sont en passe d’être atteintes. C’est ce qu’on appelle une émancipation contrôlée. Et sacrément dangereuses pour tous ses rivaux, ou rivales, car l’ancien Premier ministre a installé ce qu’on pourrait nommer une candidature subreptice, mais solidement enracinée dans l’opinion. Sera-t-il l’homme politique qui évitera au pays un duel Le Pen-Mélenchon au deuxième tour de l’élection présidentielle, quel qu’en soit le calendrier, dans les prochains mois, ou, au terme du mandat d’Emmanuel Macron ? En tout cas, la petite musique Édouard Philippe commence à se faire entendre.
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Bibliographie :
Algorithmique impérative/Avant-propos.,Redirection vers la fiche descriptive. Disponible sur internet.
La République abîmée. Dix affaires qui ont ébranlé la France.,Présentation de l’ouvrage.
Un tour de France en affiches.,Présentation du livre.