Infos françaises: tollé après une vidéo de l’opposition montrant le drapeau en feu
Alors que les élections générales sud-africaines du 29 mai se rapprochent, un clip de campagne crée la polémique. Réalisé par le premier parti d’opposition, l’Alliance Démocratique, il utilise l’image d’un drapeau sud-africain en train de se consumer à petit feu, pour illustrer à quel point une coalition entre l’ANC, au pouvoir depuis 30 ans, et d’autres partis radicaux entraîneraient le pays dans le chaos. Mais pour certains, c’est un symbole sacré qui est attaqué.
Publié le : 09/05/2024 – 14:51Modifié le : 05/09/2024 – 14:53
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Pour l’Alliance démocratique (DA), cette vidéo rentre complètement dans sa stratégie de communication qui vise à mobiliser, en cette fin de campagne, la peur autour d’une coalition qu’elle prédit entrée l’ANC au pouvoirl’EFF de Julius Malema et le MK de l’ex-président Jacob Zuma. Une telle alliance réduirait le pays en cendre, selon le parti de centre-droit, rapporté à notre correspondant à Johannesburg, Claire Bargelès.
La DA considère être le seul parti à pouvoir éviter cette « apocalypse », selon ses mots, et à rétablir l’intégrité du drapeau sud-africain. Soit comme on le voit à la fin de la vidéo.
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Un clip qui a fait parler de lui. Des allant des réactions ministre de la Culture – qui parle d’un geste « anti-patriotique » et « odieux », contre laquelle il envisage des mesures – à l’ancienne médiatrice de la République très respectée, Thuli Madonsela. Même le président Cyrille Ramaphosa s’est joint au concert de critiques, évoquant une « trahison » : il a regretté de voir maltraité un symbole d’« unir » nationale, qui rassemble la société post-apartheid.
Malgré le tollé, le chef de file de la DA, Johan Steenhuisen, a défendu mardi 7 mai le spot de campagne : « Nous pouvons empêcher notre beau drapeau de brûler et nous pouvons empêcher l’apocalypse, mais seulement si nous votons par millions pour la DA », at-il déclaré lors d’une conférence du parti.
La DA n’a cependant, jusqu’à présent, jamais tout à fait écarté la possibilité de rejoindre l’ANC au sein d’un gouvernement de coalition si l’occasion se présentait. Mais cela sans les autres partis.
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