Actu communisme: le lien entre vaccination et troubles menstruels enfin établi !

Les vaccins à ARNm contre le Covid-19 peuvent provoquer des troubles menstruels, reconnaît enfin l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) dans un état des lieux du 28 octobre 2022. C’est ce qu’a révélé Jean-Marc Sabatier* dès décembre 2021.

L’enquête de pharmacovigilance de l’Agence nationale de sécurité des médicaments (ANSM) sur les effets indésirables des vaccins, publiée le 28 octobre 2022, établit un lien direct entre la vaccination Pfizer et Moderna et les troubles graves du cycle menstruel.
« La diffusion du guide d’aide au signalement des troubles graves du cycle menstruel en juillet 2022 a donné lieu à de nouveaux signalements de pharmacovigilance », écrit l’ANSM. Entre juillet et septembre 2022, 2952 cas de troubles menstruels ont été signalés avec le vaccin Comirnaty (Pfizer/BioNTech) et 515 avec le vaccin Spikevax (Moderna).

Effets indésirables selon le vaccin

L’ANSM résume les effets secondaires des vaccins utilisés en France contre le Covid-19.

Vaccin communautaire (BioNTech-Pfizer)

L’analyse des événements indésirables rapportés avec le vaccin Comirnaty couvre les données validées du 30/09/2022 au 10/2022.
Depuis le début de la vaccination, 121 402 cas d’effets indésirables ont été analysés par les Commissions Régionales de Pharmacovigilance déclarantes (Bordeaux, Marseille, Strasbourg et Toulouse). La majorité des événements indésirables sont attendus et non graves. Au total, plus de 117 434 300 injections ont été réalisées au 20 octobre 2022.

Vaccin Spikevax (Moderna)

L’analyse des événements indésirables rapportés avec le vaccin Spikevax porte sur les données validées du 30/09/2022 au 10/2022

Depuis le début de la vaccination avec le vaccin Spikevax (Moderna), 31 895 cas d’événements indésirables ont été analysés par les CRPV déclarants (Lille et Besançon). Un grand nombre de cas concernaient des réactions retardées locales sans gravité. Depuis le 8 novembre 2021, l’utilisation du vaccin Spikevax est limitée aux personnes âgées de 30 ans et plus. Au total, plus de 23 985 500 injections ont été réalisées au 20 octobre 2022.

Vaccin Vaxzevria (Astrazeneca)

Depuis le début de la vaccination par le vaccin Vaxzevria, 31 094 cas d’événements indésirables ont été analysés par les CRPV déclarants (Amiens et Rouen). La grande majorité de ces cas concernaient des syndromes pseudo-grippaux, souvent de forte intensité (forte fièvre, courbatures, maux de tête). Au total, plus de 7 861 900 injections ont été réalisées au 20 octobre 2022.
Remarque : Le vaccin Vaxzevria n’est plus recommandé dans le cadre de la stratégie vaccinale et n’est plus utilisé.

Vaccin Jcovden (Janssen)

Depuis le début de la vaccination avec le vaccin Jcovden (Janssen), 1 700 cas au total ont été analysés par les CRPV déclarants (Lyon et Grenoble). La majorité des événements indésirables étaient non graves, attendus et avaient une évolution favorable, en particulier les événements de réactogénicité (p. ex., malaise). La vaccination par le vaccin Jcovden (Janssen) a débuté en France le 24 avril 2021, chez les personnes de plus de 55 ans. jeAu total, plus de 1 089 700 injections ont été réalisées au 20 octobre 2022.

Le vaccin Jcovden n’étant plus préconisé dans la stratégie vaccinale sauf dans certains cas précis, ce vaccin est désormais très peu utilisé.

Vaccin Nuvaxovid (Novavax)

La vaccination avec le vaccin Nuvaxovid a débuté en France le 1er mars 2022. Au total, plus de 33 100 injections ont été réalisées au 20 octobre 2022. Au total, 80 cas ont été analysés par les CRPV déclarants (Lyon et Grenoble). La majorité des événements indésirables n’étaient pas graves.

Plus de 150 404 700 injections ont été réalisées en France au 20/10/2022

• Plus de 117 434 300 injections avec COMIRNATY (BioNTech-Pfizer)
• Plus de 23 985 500 injections avec SPIKEVAX (Moderna)
• Plus de 7 861 900 injections avec VAXZEVRIA (AstraZeneca)
• Plus de 1 089 700 injections avec JCOVDEN (Janssen)
• Plus de 33 100 injections avec NUVAXOVID (Novovax)

A noter : Les effets indésirables des vaccins chez la femme ont été démontrés dès décembre 2021 par Jean-Marc Sabatier (article ci-dessous).

*Jean-Marc Sabatier, directeur de recherche au CNRS et docteur en biologie cellulaire et microbiologie, HDR en biochimie. Rédacteur en chef des revues scientifiques internationales : « Coronaviruses » et « Infectious Disorders – Drug Targets ». Il parle ici en son propre nom.

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